Malgré ses bonnes performances commerciales au début de son cycle de vie, la FIAT 500e commence à se dégonfler. L’année dernière, le constructeur automobile italien a livré 77 000 unités de sa citadine électrique, contre plus de 90 000 unités prévues. En raison de la baisse de la demande, l’entreprise a procédé à plusieurs arrêts de travail dans son usine de Mirafiori, à Turin, au cours des derniers mois.
Selon les syndicats italiens, cette situation s’explique en partie par le fait que les clients reportent leurs achats dans l’attente d’une nouvelle aide de l’État. D’autre part, il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit d’une voiture chère par rapport à sa catégorie (segment A). Bien que FIAT soit confiant dans le fait que la situation sera partiellement corrigée avec le lancement du modèle aux États-Unis, il s’agit d’un produit de niche sur le marché américain en raison de sa petite taille.
En Europe, la 500e pourrait être cannibalisée par la 600e, qui est plus grande et plus performante, mais pas beaucoup plus chère, ce qui sera exacerbé cette année avec l’arrivée de la Panda électrique abordable. Sans oublier la menace que représente l’imminente Renault 5, tout aussi chic que la FIAT, mais avec plus d’autonomie et des prix plus bas.
Tout indique que la marque remplacera la 500e par une nouvelle génération basée sur la plateforme STLA Small en 2026-2027, ce qui permettra au constructeur de profiter des synergies avec le groupe Stellantis, de réduire les coûts et d’offrir un produit beaucoup plus compétitif en termes de performances et de prix. Dans un premier temps, le modèle ne sera plus produit en Italie.
Les trois principaux obstacles à la distribution de l’hydrogène
La FIAT 500e sera remplacée par une nouvelle génération basée sur la plateforme STLA Small.
Afin de maintenir la charge de travail à Mirafiori et de profiter du développement de l’actuelle 500e, dont la durée de vie commerciale sera plus courte que prévu, FIAT étudie la possibilité de développer une variante hybride qui coexisterait pendant quelques années avec sa remplaçante électrique. Cette version aurait une durée de vie réduite (2026-2030), mais permettrait de relancer la demande, puisque l’actuelle 500 mild-hybrid cessera d’être commercialisée cette année car elle n’est pas conforme aux nouvelles règles de sécurité GSR2.
Au début du mois, FIAT a demandé à ses fournisseurs un devis pour porter la capacité de l’usine transalpine à 175 000 unités, dont environ 100 000 seraient thermiques. Il semble que la direction n’ait pas encore pris de décision définitive à ce sujet.