Fourgonnettes à hydrogène de Stellantis : 500 kilomètres d’autonomie et un ravitaillement en cinq minutes

Le Groupe Stellantis vient de renouveler son offre de véhicules commerciaux, une initiative qui comprend 12 modèles issus des marques Peugeot, Citroën, Opel, et Fiat, révélée dans l’usine du géant automobile à Rüsselsheim, en Allemagne. Au cœur de cette stratégie se trouvent les motorisations électriques pures, bien que certaines versions thermiques soient maintenues, et que des versions à pile à combustible hydrogène soient proposées aux clients.

Ce sont au total neuf véhicules commerciaux qui auront des variantes à hydrogène, couvrant les segments de taille moyenne et grande. Cela inclut le Citroën Jumpy et Jumper; Fiat Scudo et Ducato; Opel Vivaro et Movano (Vauxhall Movano au Royaume-Uni), ainsi que le Peugeot Expert et Boxer.

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Les véhicules à pile à combustible génèrent de l’électricité via une réaction chimique entre l’hydrogène stocké et l’oxygène de l’air, produisant de l’électricité pour alimenter le moteur tout en émettant uniquement de l’eau. Les grandes fourgonnettes de Stellantis intègrent une pile à combustible de 45 kW, un moteur électrique de 110 kW, une batterie rechargeable de 11 kWh, et un réservoir d’hydrogène de 7 kg, offrant une autonomie de plus de 500 kilomètres avec un plein réalisable en moins de 5 minutes.

Stellantis a également acquis 33% de Symbio, une entreprise spécialisée dans les piles à combustible, partageant ainsi la propriété avec Faurecia et Michelin. Symbio prévoit de produire 50 000 piles à combustible par an d’ici 2025, avec un objectif de 100 000 systèmes annuels en 2028. Les grandes fourgonnettes à hydrogène seront assemblées en Pologne, tandis que les modèles de taille moyenne seront produits en France, avec une ambition de vendre plus de 10 000 unités de véhicules commerciaux à hydrogène à partir de 2025.

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En Europe, le nombre limité de stations d’hydrogène pose un défi, mais des régulations récentes du Parlement Européen visent à augmenter leur nombre, avec un objectif de disposer d’une station tous les 200 kilomètres sur le réseau routier TEN-T d’ici 2031.