L’industrie automobile est en plein bouleversement. La pression exercée par les nouvelles options de mobilité suscite des inquiétudes et des appels au renouvellement. L’engagement en faveur de véhicules sans émission de carbone d’ici à 2035 a provoqué une effervescence générale.
L’option des voitures électriques stimule les concurrents qui visent à dominer le marché.
D’autre part, de nouvelles possibilités apparaissent pour aligner les moteurs à combustion sur les réductions d’émissions. C’est également une source d’inquiétude pour les constructeurs automobiles.
Dans ce contexte, les grandes marques allemandes BMW, Mercedes Benz et Volkswagen tentent de trouver un moyen de rester au sommet de l’industrie. De nouvelles start-ups chinoises analysent le marché et représentent une réelle menace pour les ventes de millions de dollars des marques les plus connues.
À quoi ressemble le marché automobile européen ?
La plus grande industrie automobile du monde, l’Allemagne, emploie quelque 800 000 personnes. Mercedes-Benz, BMW et Volkswagen sont les principaux acteurs qui luttent pour vaincre la concurrence et augmenter leurs ventes.
Quelle est la source du problème ? Plusieurs entreprises chinoises installent des usines de fabrication de véhicules électriques en Europe. L’objectif est de devancer la norme européenne qui, selon les rumeurs, ne subventionnerait que les entreprises européennes. Ainsi, sous le parapluie européen, l’industrie chinoise devient une menace pour l’industrie allemande de la voiture électrique.
Le déclin des ventes de voitures allemandes entraîne les fournisseurs allemands dans sa chute. Le vaste réseau de fournisseurs a déjà perdu quelque 30 000 employés. Les grandes entreprises allemandes du secteur, telles que Schaeffler et Continental, souffrent de ces réductions. Dans le même temps, elles cherchent à augmenter leurs investissements dans les nouvelles technologies.
Bosch, un autre grand fournisseur de composants pour véhicules électriques, a également annoncé la suppression de 1 200 emplois. ZF Friedrichshafen prévoit de supprimer 12 000 emplois au cours des cinq prochaines années.
Moteurs électriques contre moteurs à combustion : doublement des investissements
En choisissant deux options, on double les coûts. Et comme personne n’est sûr de l’avenir de la mobilité, les fournisseurs investissent sur les deux fronts. D’une part, ils parient sur les véhicules électriques, dont la présence sur le marché ne cesse de croître. D’autre part, la recherche sur le maintien des moteurs à combustion avec de nouveaux carburants mérite également l’attention.
Les entrepreneurs ont le sentiment que tout est double, surtout les efforts et les investissements. Tout sauf le profit. C’est le cas de Vitesco, qui a maintenu une activité importante dans le domaine des moteurs à combustion, ce qui promet une bonne rentabilité. Sa division “technologies électriques” continue à générer des pertes.
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Quel est l’atout des véhicules chinois par rapport aux véhicules allemands ?
Les entreprises chinoises axent l’attrait de leurs véhicules sur la technologie. Dans ce domaine, l’industrie allemande a pris du retard et s’est développée très lentement.
Les voitures presque entièrement automatisées, avec des logiciels et des applications qui rendent la conduite plus facile et plus pratique, attirent l’attention des nouveaux acheteurs. Ce n’est pas l’efficacité ou la cylindrée de l’industrie chinoise, mais les fonctionnalités technologiques qui attirent les clients potentiels. Et, bien sûr, le prix, qui a contraint les entreprises allemandes à réduire leurs bénéfices pour tenter de combler l’écart.
Le nombre de fournisseurs automobiles dans le monde a augmenté. La Chine et les États-Unis se développent rapidement. Mais malgré cette augmentation, les fournisseurs allemands perdent des parts de marché et leur présence au profit des Chinois.
Il est vrai que de nombreux fournisseurs allemands ont des activités importantes en Chine. Mais ils fournissent principalement l’industrie allemande, Volkswagen, Mercedes Benz, BMW. Les ventes de ces marques chutent, les fournisseurs aussi. Pendant ce temps, les véhicules chinois, tels que BYD, sont fournis par leurs propres fournisseurs.
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Le monde de l’automobile traverse une phase de transition dans laquelle l’objectif est clair, mais pas la manière d’y parvenir. À ce stade, la Chine progresse régulièrement et les entreprises allemandes se réinventent pour être compétitives.