L’année 2024 apporte une modification notable dans la gestion des excès de vitesse en France. Désormais, les petits excès de vitesse, définis comme étant inférieurs à 5 km/h au-dessus de la limite autorisée, ne seront plus punis par un retrait de point sur le permis de conduire.
Cette réforme, annoncée par le Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, vise à alléger les sanctions pour les infractions mineures tout en maintenant une amende forfaitaire. Pour les routes limitées à plus de 50 km/h, l’amende reste fixée à 68 euros, et pour celles à 50 km/h ou moins, elle est de 135 euros. Cette mesure est une réponse aux critiques souvent formulées par les automobilistes concernant la sévérité des pénalités pour des dépassements de vitesse minimes.
Impacts Écologiques et Économiques sur l’Automobile
En parallèle des changements relatifs aux excès de vitesse, 2024 marque également un tournant dans la politique écologique et économique concernant les automobiles :
- Bonus Écologique : Le bonus écologique, qui encourage l’achat de véhicules électriques, subit des restrictions. Les véhicules dont la production est jugée polluante ou éloignée géographiquement de la France ne seront plus éligibles. De plus, une baisse de 1000 euros du bonus est prévue pour les ménages les plus aisés.
- Malus Écologique : Le malus écologique se durcit avec un abaissement du seuil de taxation à 118 grammes de CO2 par kilomètre et une augmentation du montant maximal du malus à 60 000 euros.
- Permis de Conduire à 17 Ans : Dans une volonté de renforcer la mobilité des jeunes, il sera désormais possible d’obtenir le permis de conduire dès 17 ans, une mesure qui devrait également favoriser l’alternance et l’insertion professionnelle des jeunes.
- Augmentation des Tarifs des Cartes Grises : Les tarifs des certificats d’immatriculation connaîtront une hausse significative dans plusieurs régions françaises, reflétant une volonté de réguler davantage le marché automobile.
- Restrictions dans les ZFE : Les véhicules les plus polluants, identifiés par la vignette Crit’Air 4, seront interdits de circulation dans les Zones à Faibles Émissions, une mesure visant à réduire la pollution dans les grandes métropoles.
Ces changements reflètent une évolution dans la politique de transport en France, cherchant à équilibrer les besoins de mobilité des citoyens avec les impératifs écologiques et économiques.