Mercedes se distingue comme une marque de luxe emblématique, incarnant l’aspiration de millions de conducteurs à travers le globe. Pour préserver cette image d’excellence et offrir une garantie de qualité, la firme allemande fixe des prix élevés pour ses véhicules, particulièrement pour sa gamme électrique.
Cependant, ces tarifs premium peuvent limiter les ventes. Si les performances commerciales ne répondent pas aux attentes, il est peu probable que les prix diminuent rapidement. Toutefois, une récente étude américaine a révélé un aspect moins favorable pour la berline électrique haut de gamme de Mercedes, la EQS, la classant parmi les véhicules les plus intéressants à acquérir en seconde main.
L’acquisition d’un nouveau véhicule implique la considération de multiples critères, allant du design et des dimensions à la qualité, en passant par les innovations technologiques et les performances. Le coût d’achat joue également un rôle crucial dans cette décision. Cependant, l’aspect souvent négligé dans cette équation est la dépréciation de la valeur.
Il est de notoriété publique qu’une voiture perd une portion significative de sa valeur dès sa sortie de la concession. Bien que rares soient les modèles dont la cote augmente avec le temps, la Mercedes EQS ne figure malheureusement pas parmi ces exceptions. La dépréciation représente un défi de taille pour les vendeurs, tout en offrant des opportunités attrayantes pour les acheteurs.
La valeur de l’EQS s’effondre après seulement un an d’utilisation, avec une baisse de près de 50 %.
La Mercedes EQS, joyau de la gamme électrique de Mercedes aux côtés de sa consœur, la EQS SUV, inaugure la nouvelle lignée EQ. En Espagne, son prix débute à 119 600 euros. Ce modèle brille par sa technologie avancée, notamment grâce à l’impressionnant écran HyperScreen, mais aussi par sa qualité, son confort et son espace intérieur généreux. Ses performances sont également remarquables : la version offrant la plus grande autonomie peut atteindre jusqu’à 732 kilomètres, tandis que la variante la plus puissante développe 658 chevaux, permettant un 0 à 100 km/h en seulement 3,8 secondes, offrant ainsi une expérience exaltante.
Toutefois, malgré ces attributs exceptionnels, un cabinet de conseil américain a identifié l’EQS comme étant le choix le moins judicieux pour ceux qui envisagent sa revente sur le marché de l’occasion. Selon une étude menée par iSeeCars, l’EQS voit sa valeur chuter de près de la moitié, soit 47,8 %, au bout d’un an. Cela équivaut à une perte d’environ 65 000 euros en seulement 12 mois. Dans le classement des 20 meilleurs véhicules à acquérir d’occasion, l’EQS occupe la première place, devançant la Nissan LEAF et la Jaguar F-Pace, qui affichent respectivement une dépréciation de 45,7 % et 35,4 % par rapport à leur prix initial.
Même sa qualité ne sauve pas l’EQS. La berline n’est pas très accueillante pour le marché de l’occasion.
L’étude révèle qu’en moyenne, les voitures neuves subissent une dépréciation de 12,8 % après seulement un an d’utilisation. Cependant, certaines exceptions défient cette tendance générale, parvenant à préserver, voire à accroître leur valeur au fil du temps.
Parmi ces rares modèles, la Range Rover se distingue particulièrement. Grâce à sa production limitée destinée exclusivement au marché américain, chaque exemplaire devient un objet de convoitise sur les marchés secondaires, voyant sa cote augmenter dès sa sortie de concession.
Le rapport souligne également que les véhicules hybrides se démarquent par leur capacité à mieux retenir leur valeur après un an. Cette tendance s’explique principalement par leurs atouts écologiques et une prise de conscience environnementale croissante.