La France a franchi un pas décisif dans la lutte contre les émissions de CO2 et le réchauffement climatique en adoptant des mesures rigoureuses contre les voitures à combustion interne. Ces mesures, qui incluent des taxes importantes et des incitations pour les véhicules électriques et hybrides, visent à accélérer la transition vers une mobilité plus durable.
Le “malus écologique” et la taxation des véhicules à combustion
En 2023, le gouvernement français a introduit le “Malus écologique”, une taxe sur les véhicules à combustion basée sur leurs émissions de CO2. Cette taxe, qui s’applique aux voitures émettant plus de 118 g/km de CO2, a significativement augmenté le coût des voitures haut de gamme, rendant les véhicules hybrides plus attractifs en comparaison.
En 2024, une nouvelle taxe ciblant spécifiquement les véhicules à carburant fossile a été mise en place. Basée sur le poids du véhicule, cette taxe vise les véhicules de plus de 1 600 kg, épargnant ainsi les voitures hybrides et électriques. Cette mesure affecte particulièrement les véhicules de transport de marchandises et les SUV.
Impact sur le marché automobile et critiques
Ces initiatives fiscales ont eu un impact considérable sur le marché automobile français. Des marques américaines et européennes, telles que Volkswagen, ont retiré certains modèles du marché français, leurs prix étant devenus non compétitifs. Par ailleurs, les marques françaises et celles associées à des entreprises françaises, comme Opel, Fiat et Dacia, ont été moins affectées par ces taxes.
Cependant, les voitures à combustion dominent encore le marché dans une grande partie du monde, notamment parce qu’elles sont moins chères que les voitures électriques et que leur logistique (stations-service, entretien et accès aux pièces détachées) dépasse de loin celle des voitures électriques.
Les pays qui souhaitent encourager l’élimination des voitures à combustion et promouvoir l’achat et l’utilisation de voitures électriques (ce qui n’est pas le cas de tous, compte tenu des effets négatifs de plus en plus évidents des émissions de CO2 et d’autres gaz à effet de serre), ont mis en œuvre diverses mesures pour stimuler le changement de technologie. Les idées vont du paiement de bons pour l’achat de voitures électriques à des réductions d’impôts pour ceux qui choisissent d’être respectueux de l’environnement.
La France, en adoptant ces mesures, se positionne comme un leader dans la transition vers une mobilité plus propre et durable, bien que le débat sur l’équilibre entre protectionnisme et écologie reste ouvert.
La France contre les voitures à combustion par le biais de la fiscalité
En 2023, l’État français a commencé à appliquer une nouvelle taxe sur les véhicules à combustion, connue sous le nom de “Malus écologique”, basée sur la fourchette d’émissions de CO2 que la voiture peut produire. Et ce, à partir de 118 g/km, ce qui peut augmenter le prix d’une voiture haut de gamme de 20 000 à 50 000 euros. Quel était l’objectif de cette mesure ? Rendre les voitures à combustion de cette catégorie plus chères que les voitures hybrides.
Pour renforcer cette politique, une nouvelle taxe est entrée en vigueur en France en 2024, visant exclusivement les véhicules à carburant fossile, basée sur le poids du véhicule et ciblant les véhicules de plus de 1 600 kg. Les voitures hybrides et entièrement électriques sont donc exclues de la taxe. Il s’agit d’une mesure qui touche particulièrement, dans le cas des véhicules particuliers, les véhicules de transport de marchandises et les SUV.
En plus de cette nouvelle mesure fiscale, le “Malus écologique” a été drastiquement augmenté cette année, à tel point que dans certains cas, le paiement de la taxe dépasse la valeur du véhicule.
C’est le cas du Ford Tourneo Custom, une camionnette familiale dotée d’un moteur diesel de 150 ch, dont le prix de base en France est de 56 940 euros, et qui est taxé à hauteur de 60 000 euros, ce qui lui ferait coûter près de 120 000 euros.
Mesures environnementales ou protectionnistes ?
Ces taxes ont conduit des marques américaines et européennes, comme Volkswagen, à retirer du marché français des modèles dont les prix sont fortement affectés, les rendant non compétitifs par rapport à des voitures similaires produites en France, et qui ont été exonérées de cette taxe.
Le “Malus écologique” et la taxe sur le poids ont à peine affecté les principales marques françaises et celles associées à des entreprises françaises, telles qu’Opel, Fiat et Dacia, ce qui s’est traduit par le fait que, parmi les 10 voitures les plus vendues en France en 2023, une seule, la Tesla Model Y, était la seule à ne pas être associée à une marque liée à des entreprises françaises.
Cela a conduit certains critiques à qualifier ces taxes de “protectionnistes” plutôt que d’écologistes. Toutefois, ces mesures ont profité aux véhicules hybrides et électriques d’entreprises asiatiques telles que Hyundai, Kia et Toyota, ainsi qu’aux marques américaines et européennes qui s’orientent vers des véhicules respectueux de l’environnement.