Dès aujourd’hui, plusieurs systèmes d’assistance supplémentaires sont obligatoires pour les nouvelles immatriculations de voitures particulières (classe M1) et de véhicules utilitaires légers (classe N1 ) dans l’Union européenne. L’objectif de ces systèmes est de réduire les accidents et leur gravité.
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Par exemple, l’assistant de freinage d’urgence, un système capable de réduire la vitesse en cas de risque de collision ou même de freiner si le conducteur ne réagit pas en dessous de 30 km/h, pourrait éviter jusqu’à 9 % des accidents, soit plus de 200 000 par an dans l’UE selon certaines sources du secteur de l’assurance. Ses capteurs devraient être capables de faire la distinction entre les piétons ou les cyclistes et les autres éléments de la route.
Une autre nouvelle fonction, l’assistance intelligente à la vitesse, indique au conducteur s’il roule au-dessus de la limite de vitesse sur une route et limite automatiquement cette vitesse, tandis que le système d’alerte de sortie de voie avertit le conducteur s’il quitte sa voie si l’indicateur n’est pas activé. Ce système utilise également une caméra frontale qui, dans ce cas, lit les lignes de la route. Il peut être combiné à un système de maintien de la trajectoire qui intervient dans la direction. Selon Bosch, 10 à 18 % des accidents corporels pourraient être évités s’il était utilisé régulièrement.
Quant à l’assistant de recul, il utilise une caméra arrière qui signale à la fois le trafic transversal en marche arrière et la présence d’obstacles, comme des piétons par exemple. Il agit en avertissant puis en freinant si le conducteur ne réagit pas.
La détection de la somnolence, quant à elle, enregistre à l’aide du capteur de la direction ou d’une caméra si le conducteur n’est pas suffisamment attentif à sa tâche. Selon la DGT, jusqu’à 30 % des accidents sont dus à la fatigue. Le système avertit de cette situation ainsi que d’une conduite de plus de deux heures et recommande un arrêt dans les deux cas.
De nouveaux capteurs permettent de distinguer les véhicules stationnés des véhicules en mouvement lors d’une marche arrière et même de freiner pour éviter une collision avec ces derniers.
Parmi les autres systèmes désormais obligatoires figurent un feu de freinage d’urgence qui indique aux conducteurs approchant un véhicule par l’arrière que celui-ci a activé l’ABS en faisant clignoter le feu de freinage, ainsi qu’un enregistreur de données, une boîte noire qui fournit des informations sur le véhicule quelques instants avant et après – 30 et 5 secondes respectivement – qu’un accident s’est produit.
L’ avertissement que les sièges arrière sont occupés et que leurs passagers ne portent pas la ceinture de sécurité ou la pré-installation d’un éthylotest anti-démarrage sont également couverts par le nouveau règlement sur la sécurité générale des véhicules, au même titre que le capteur de pression des pneus.
La Commission européenne estime que ces nouvelles mesures de sécurité permettront de sauver plus de 25 000 vies et d’éviter au moins 140 000 blessures graves d’ici à 2038.